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21 novembre 2010

Francis. SCOTT FITZGERALD (1896~1940) - Biographie et principales œuvres

 

Francis. SCOTT FITZGERALD (1896~1940)

Biographie et principales œuvres [1]

 

 Francis Scott Key FITZGERALD est né au États-Unis le 24 septembre 1896 à Saint-Paul capitale du Minnesota. À sa naissance, son père, Edward, était président d’une manufacture de meubles. Celle-ci ayant fait faillite, deux ans plus tard, il fut engagé comme commis-voyageur chez Procter & Gamble. Sa mère, Mary (Mollie) McQuillan était l’une des trois filles d’un homme d’affaire d’origine irlandaise ayant fait fortune après la guerre de Sécession. Quelques mois avant la naissance de Francis, ses deux sœurs aînées meurent prématurément. En 1900, une autre fille mourra à la naissance. Sa petite sœur Annabel naîtra à New-York en 1908. La famille retournera vivre à Saint-Paul, mais ne trouvera pas de stabilité financière et sociale.

 

L’argent hérité par Mollie permettra au jeune Scott de fréquenter l’école privée Saint Paul Academy puis à partir de 1911, l’école Newman dans le New Jersey. Scott se sent différent des autres garçons. Grand lecteur éclectique, il commence à écrire des poèmes et des nouvelles pour le journal de l’établissement.

 

    Le jeune homme rêve de gloire et de célébrité et entre dans la prestigieuse université de Princeton[1], mais sa prétention et son immaturité l’excluent de la société estudiantine. Sa vaine tentative d’intégration dans l’équipe de football le marquera toute sa vie. Il ne commencera à se faire des amis que la deuxième année et ses écrits trouvent une place dans les journaux de l’université, Princeton Tiger et le Nassau Literary Magazine. Il participe à l’écriture d’une comédie musicale pour le Princeton Triangle Club avec deux de ses condisciples Edmund Wilson [2]et John Peale Bishop et à des revues littéraires et humoristiques. Petit à petit, Scott néglige ses études au profit de la poésie et quittera Princeton sans diplôme.

 

    En 1917, il s’engage dans l’armée. En juin 1918, il est envoyé à Camp Sheridan, près de Montgomery (Alabama) où il tombe amoureux de Zelda Sayre (1900~1948), une belle jeune fille de dix-huit ans excentrique mais pleine d’esprit. Scott entreprend son premier roman  qui paraîtra en librairie en mars 1920 sous le titre de L’Envers du Paradis et rencontrera un énorme succès. Son auteur devient, par ce roman, le représentant de la génération L’Ère du Jazz. Il épouse Zelda la même année et le couple passe une partie des années 20 en Europe, notamment en France, à Paris (Montmartre) et sur la Côte d’Azur. Il écrit un deuxième roman Les Heureux et les Damnés (1922) puis son chef-d’œuvre, Gatsby le Magnifique (1925). Malgré l’enthousiasme du jeune journaliste Ernest HEMINGWAY, la confiance dans le succès de son éditeur et les bonnes critiques, les ventes du livre ne décollent pas autant que l’espérait l’écrivain. Il écrit des nouvelles que lui achètent les journaux  comme le Saturday Evening Post. Le couple se distingue par ses frasques et ses excès.

 

   Commencent les années difficiles. Zelda a une aventure avec un aviateur français rencontré sur la Riviera, Édouard Josan. Francis Scott devient invivable. La jeune femme fait de la peinture, de la danse, écrit des nouvelles, un roman autobiographique Accordez-moi cette valse (qui paraîtra en 1932). Ses tentatives pour devenir célèbre se révèlent vaines à l’ombre du succès, quoique relatif, de Francis Scott. Des symptômes de schizophrénie apparaissent et nécessitent des cures dans des établissements psychiatriques. Scott choisit les meilleurs cliniques en Suisse, se réfugie dans l’alcool, éprouve de la difficulté à écrire, passe par des périodes de dépression et a des soucis financiers qu’il évoquera dans le recueil de nouvelles La Fêlure (posth. 1945). Au bout de neuf ans, il parvient à écrire son quatrième roman, le plus abouti après Gatzby, Tendre est la nuit (1934), considéré aujourd’hui comme son chef-d’œuvre, lequel pourtant ne se vend pas mieux que les autres.

 

    Son œuvre de nouvelliste est aussi importante (Les enfants du jazz, 1920 ; Un Diamant gros comme le Ritz, 1963 en France)

 

    L’écrivain passe ses dernières années à Hollywood, essayant de vivre comme scénariste (Histoires de Pat Hobby, posth. 1946) et laissa un roman inachevé sur le milieu du cinéma, Le dernier Nabab (posth. 1941).

 

    Il meurt à Hollywood en 1940. Sa femme mourra en 1945 dans l’incendie qui ravagea l’établissement dans lequel elle était internée en Suisse à Asheville.

 

    Francis SCOTT FITZGERALD est considéré comme le chef de file de « La Génération perdue [3]»

 

 


 

[1] L’université privée de Princeton (New Jersey) est l’une des plus importantes des États-Unis.

 

 

[2] Edmund WILSON est un critique et écrivain américain (Red Bank, New Jersey 1895~Talcottville, New Jersey 1972). Il fut un critique très influent qui fit connaître HEMINGWAY ? Dos Passos, Faulkner et surtout FITZGERALD. Il publia une analyse du mouvement symboliste qui est devenue un classuque de la critique littéraire américaine, Le Château d’Axel (1931), de la poésie, un roman (J’ai pensé à Daisy, 1929) et un recueil de nouvelles (Mémoire du comté d’Hécate, 1942). Il est aussi l’auteur d’écrits politiques (La Gare de Finlande, 1940). D’après Le Petit ROBERT des Noms propres (2004)

 

[3] Le terme de Génération perdue (Lost Generation) désigne un courant littéraire américain de l'entre-deux-guerres.

Il a été créé par Gertrude STEIN pour décrire un groupe d'auteurs américains expatriés à Paris durant l'entre-deux-guerres. Dans Paris est une fête (titre original : A Moveable Feast), Ernest HEMINGWAY dévoile sous la forme d'une anecdote que le nom de « génération perdue » n'a aucune connotation tragique, au contraire de ce qui est souvent admis.

Le mouvement compte parmi ses membres Ernest HEMINGWAY, le plus emblématique, John STEINBECK, DOS PASSOS,F.Scott FITZGERALD, Ezra POUND, Sherwood ANDERSON, Waldo PIERCE, Sylvia BEACH, T.S. ELIOT et Gertrude STEIN elle-même. Tous ont vu et raconté la perte de transcendance d'une Amérique bouleversée par les mutations sociales et morales. On considère souvent F. Scott FITZGERALD comme le chef de file de la Génération Perdue. (définition Wikipedia)

 


 

[1] SOURCES : Petit Robert des noms propres (2004) et

 http://fr.wikipedia.org/wiki/F._Scott_Fitzgerald

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