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22 février 2013

Gérard MORDILLAT (1949) – Rue des Rigoles (2003)

Gérard MORDILLAT (1949) – Rue des Rigoles (2003)

     Gérard MORDILLAT évoque dans Rue des Rigoles les vingt premières années de son existence. Souvenirs et itinéraire d’une vie partagée entre ses parents et ses copains de toujours.

     Issu de plusieurs générations de Parisiens du côté paternel, Gérard est né dans le XXe arrondissement de Paris, treize ans après son frère aîné. L’origine familiale était cosmopolite du côté de Madeleine, sa mère. Celle-ci, née à Vancouver, escale temporaire de la troupe du cirque Barnum dans laquelle son père et ses oncles étaient musiciens, avait passé sa jeunesse aux États-Unis avant de rencontrer Jojo Père sur une plage du Tréport... Avec leurs deux fils, Madeleine et Jojo Père partageaient un deux-pièces, au sixième étage sans ascenseur du 222 rue des Pyrénées, avec cabinets à la turque sur le palier et vue sur la Sacré-Cœur. Dans cet arrondissement populaire du Paris des années d’espoir d’un avenir meilleur de l’après-guerre à 1968, tout le monde était du même milieu. Si, les Mordillat n’étaient pas riches, ils ne manquaient de rien : la mère de Gérard était professeur d’anglais chez Berlitz, tandis que son père était serrurier à la SNCF.

      Gérard MORDILLAT fait renaître, un Paris disparu au fil des ans, ses petits commerces, ses cafés, ses ateliers, ses cinémas de quartier d’avant le téléphone pour tous, un Paris convivial, d’amitié, de solidarité. Depuis, les automobiles ont colonisé les rues, privant les gamins de leurs terrains de jeu. La frénésie financière sur l’immobilier a délogé les gens modestes du centre des villes et l’automatisation des tâches a anéanti le monde ouvrier. Peu importaient alors les diplômes, le désir de travailler et la débrouillardise suffisaient pour gagner sa vie. « Seuls ceux qui ramenaient leur paye à la maison avaient le droit de la ramener en société ». Une culture autodidacte, une formation « sur le tas », des rencontres opportunes, associées à l’ambition et au goût du risque révélaient des vocations inconscientes.

Gérard_Mordillat

 

 

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