Hector BIANCIOTTI (1930) – BIOGRAPHIE - BIBLIOGRAPHIE
Dernière mise à jour le 13 juin 2012
Hector BIANCIOTTI (193~2012) – BIOGRAPHIE - BIBLIOGRAPHIE
Hector BIANCIOTTI est né en Argentine le 18 mars 1930. Ses parents étaient installés dans la Pampa, à Calchin Oeste, Cordoba. Émigrés piémontais, ils parlaient leur dialecte entre eux, mais ayant souffert de ne pas posséder la langue de leur pays d’accueil, ils exigeaient de leurs enfants l’usage exclusif de l’espagnol.
Le garçon entre dans un séminaire franciscain, à douze ans. Il en sort à dix-huit ans. À 15 ans, il y avait commencé à étudier la langue française en confrontant quelques textes en prose de Paul VALÉRY à leur traduction espagnole.
En février 1955, il quitte l’Argentine. S’arrête à Rome. Il y connaît la faim et une existence précaire. Il vit ensuite quatre ans en Espagne, avant d’arriver à Paris, en février 1961.
Un an plus tard, il commence à rédiger des rapports de lecture pour les éditions Gallimard. En 1969, à la demande de Maurice Nadeau, son premier éditeur, il publie son premier article dans La Quinzaine littéraire. Il devient, en 1972, journaliste littéraire au Nouvel Observateur. Parallèlement, il écrit ses premières œuvres, imprégnées par l’univers de Borges : quatre romans, une pièce de théâtre et un recueil de nouvelles, traduits en français par Françoise Rosset.
À partir de 1982, il n’écrit plus qu’en français. Il est par là fidèle aux admirations de son adolescence, parmi lesquelles Valéry, Claudel et Jouhandeau. Le passage à la langue française marque le dernier temps de ce qui a été vécu comme un retour en Europe. Depuis qu’il a choisi d’écrire en français, BIANCIOTTI uni le classique de la langue à une inspiration baroque.
Après être entré d’abord aux éditions Gallimard, qu’il quitte en 1989, il devint membre du comité de lecture des éditions Grasset et Fasquelle. Il était en outre critique littéraire au journal Le Monde, avant d’être atteint de troubles de la mémoire. Il vit actuellement à Paris d’un établissement spécialisé.
Hector BIANCIOTTI a été naturalisé français en 1981. Il a reçu le prix Médicis étranger, en 1977, pour Le Traité des saisons, ainsi que le prix du Meilleur livre étranger, en 1983, pour L’Amour n’est pas aimé.
En 1985, le Prix Femina récompense son premier roman français, Sans la miséricorde du Christ.
Le prix Prince Pierre de Monaco lui a été décerné, en 1993, pour l’ensemble de son œuvre
En 1994, il reçoit le Prix de la langue de France.
Hector BIANCIOTTI a été élu à l'Académie française 18 janvier 1996, au fauteuil d’André Frossard (2e fauteuil). Il était Officier de la Légion d’Honneur et Officier de l’ordre national du Mérite.
Hector BIANCIOTTI est mort à Paris le 12 juin 2012 à l'âge de 82 ans.
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SON ŒUVRE :
1967, Les Déserts dorés (Denoël)
1969, Celle qui voyage la nuit (Denoël)
1970, Les Autres, un soir d’été (Gallimard)
1972, Ce moment qui s’achève (Denoël)
1977, Le Traité des saisons (Gallimard)
1982, L’Amour n’est pas aimé (Gallimard)
1985, Sans la miséricorde du Christ (Gallimard), Prix Femina 1985
1988, Seules les larmes seront comptées. (Gallimard)
1992, Ce que la nuit raconte au jour (Grasset), Prix de la langue française 1992
1995, Le Pas si lent de l’amour (Grasset)
1999, Comme la trace de l’oiseau dans l’air (Grasset)
2001, Une passion en toutes lettres (Gallimard)
2003, La nostalgie de la maison de Dieu (Gallimard)
Hector BIANCIOTTI a obtenu le Prix Prince Pierre de Monaco en 1993.
Lettres à un ami prêtre. Correspondance avec Benoît Lobet 1989-1994, Gallimard, 2006
Benoît Lobet est un prêtre et un théologien belge né à Louvain en 1957.
Sources :
http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=689
Le Petit Robert des Noms Propres - Dictionnaires Robert