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20 novembre 2011

Sándor MÁRAI (1900~1989) – BIOGRAPHIE - BIBLIOGRAPHIE

Sándor MÁRAI (1900~1989) – BIOGRAPHIE - BIBLIOGRAPHIE

      Les vicissitudes politiques de la Hongrie, son pays d’origine, ont eu une influence déterminante sur la vie de.  Sándor MÁRAI est né le 11 avril 1900 à Kassa, alors ville Hongroise. À la suite du traité du Trianon le 4 juin 1920, celle-ci devient slovaque sous le nom de Košice. Sándor est l’aîné de quatre enfants, Sa famille appartenait à la bourgeoisie. Il suit des études d’art, à l’Université de Budapest.

     Sándor MÁRAI publie son premier recueil de poésies à 18 ans et collabore à un quotidien, puis écrit pour un journal communiste pendant la République des Conseils dirigée par Bela Kun (du 21 mars au 1er août 1919). À la chute de celle-ci, encouragé par ses parents qui craignent des représailles contre leur fils, il part en Allemagne où il entame des études de journalisme à l’Université de Leipzig et étudie la philosophie à Francfort et à Berlin, tout en écrivant des articles pour des journaux et des magazines.

     Il épouse Lola Matzner en 1923. Le couple s’installe à Paris où Sándor MÁRAI est correspondant de la Frankfurter Zeitung. En 1928, le ménage décide de rentrer à Budapest.

     Sándor MÁRAI est journaliste, poète, auteur dramatique, traducteur littéraire. Il écrit en hongrois, sa langue maternelle. Ses premiers romans, très bien accueillis, lui valent d’être encensé et adulé. Le premier, il découvre Kafka.

    Quelques semaines après la naissance de leur  fils Kristóf en 1939, les  MÁRAI perdent leur enfant. Le  couple, ne pouvant pas avoir d’autre enfant, adopte János.

     L’amiral Horthy devenu régent de Hongrie, depuis mars 1920, applique un régime autoritaire et conservateur allié aux régimes fascistes européens. Sándor MÁRAI, qui est antifasciste, poursuit cependant son travail d’écrivain pendant toute le Seconde guerre mondiale et ses romans sont appréciés. Il est élu membre de l’Académie Hongroise des Sciences.

     Le 19 mars 1944, son pays est envahi par l’Allemagne. Sa femme Lola ayant des origines juives, les Márai se cachent à la campagne pour échapper aux rafles nazies, puis aux exactions de l’Armée Rouge.

     Du 29 décembre 1944 au 13 février 1945, L’Armée Rouge fait le siège de Budapest. Un régime communiste, appuyé par les forces d’occupation, s’installe en Hongrie. Le dernier livre de MÁRAI est mis au pilon et l’écrivain est accusé d’être un « auteur bourgeois » et un ennemi de classe.

     Il décide de s’exiler à l’Ouest en 1948. Il vit d’abord en Suisse puis en Italie. En 1952, s’installe à New-York où il devient collaborateur de la Radio Free Europe de Munich comme journaliste des programmes hongrois avec une émission littéraire Sunday Letters.

     En 1968, il se retire avec son épouse à Salerne, près de Naples.

     En 1980, il retourne aux USA où il obtient la nationalité américaine et va vivre auprès de son fils János, à San Diego en Californie.

     Ses livres sont écrits en hongrois et ne sont publiés que par des maisons d’édition hongroise. Ils ne circulent en Hongrie que sous le manteau pendant toutes ces années d’exil. Traduite en langues étrangères,  son œuvre ne rencontre pas un grand succès.

     Son épouse, devenue aveugle, meurt d’un cancer en 1986, et son fils János décède l’année suivante à l’âge de 46 ans. Très éprouvé par leur mort, de plus en plus isolé, Sándor MÁRAI se donne la mort à San Diego le 22 février 1989.

     Huit mois plus tard, la fin de la République Populaire de Hongrie est proclamée.

   Pendant son exil, MÁRAI avait été oublié en Europe et en Hongrie, en dépit de quelques traductions en allemand et en espagnol. Son œuvre est redécouverte au début des années 90. En France, il est publié dans la collection « Les Grandes Traductions » par l’éditeur Albin Michel et rencontre un succès considérable. Sándor MÁRAI est traduit maintenant en nombre de langues et sa réputation littéraire est semblable à celle de Stefan SWEIG, de Joseph ROTH et d’Arthur SCHNITZLER.

   Sándor MÁRAI a reçu à titre posthume le Prix Kossuth, en 1990, la plus haute distinction hongroise.

SON ŒUVRE

     Sándor MÁRAI était journaliste, poète, auteur dramatique, traducteur littéraire et a écrit un récit autobiographique, « Mémoires de Hongrie » (1972), des journaux intimes (de 1943 à 1983) et des romans dont certains ont été traduits en français par l’éditeur Albin Michel.

La première date indiquée correspond à la première parution ; la seconde, à l’édition française.

-       Les Révoltés (1930, 1992)

-       Un Chien de caractère (1932, 2003)

-       Les Confessions d’un Bourgeois (1934, 1993)

-       Divorce à Buda (1935, 2002)

-       L’Héritage d’Esther (1939, 2001)

-       La Conversation de Bolzano (1940,1992)

-       Les Braises (1942, 1995)

-       Paix à Ithaque ! (1952, 2005)

-       Mémoires de Hongrie (1972, 2004) - Le sujet est l’arrivée des soldats soviétiques en Hongrie et les premières années de l’installation du pouvoir communiste par la force et ses années de disgrâce.

-       Métamorphoses d’un mariage (1980, 2006)

-   Libération (posth. 2000, 2007) – C’est l’analyse des comportements des habitants terrés dans les caves d’un immeuble pendant l’attente de l’issue des combats pendant les derniers jours du siège de Budapest par l’Armée rouge.

-       Le premier amour (2008)

-       Le Miracle de San Gennaro (2009)

-       L’étrangère (2010)

-       La sœur (2011)

Message de ColineCélia sur le roman de Sándor MÁRAI -  Les Braises (1995)

Sources: http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A1ndor_M%C3%A1rai 


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