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26 avril 2012

Contexte politique en Algérie de 1990 à 1999

Contexte politique en Algérie de 1990 à 1999

     Mohamed FELLAG situe les 5 nouvelles  de C’est à Alger (2002) et L’Allumeur de rêves berbères (2007) durant la période dite des « années noires » de la décennie 1990.

*

     Le Président de la République algérienne Mohamed Ben Bella (1916~2012) depuis l’Indépendance de l’Algérie en 1962, est renversé le 19 juin 1965, par un coup d’État, dirigé par Mohamed Boukharouba, dit Houari Boumediene (1925~1978).

     Houari Boumediene devient alors Président du Conseil de la Révolution, chef du gouvernement et ministre de la Défense. En décembre 1967, une tentative de putsch du colonel  Tahar Zbiri, maître de l’armée et du FLN, le parti unique, échoue.

     Son autorité n’étant plus contestée, le Président Boumediene fait adopter par référendum, le 27 juin 1976, une Charte nationale qui définit l’Algérie comme une « démocratie socialiste », consacre le rôle dirigeant du parti et garantit à l’Islam le statut de religion d’État.

      Le 19 novembre 1976, une nouvelle une nouvelle constitution renforce les pouvoirs du chef de l’État qui est élu Président de la République algérienne.

*****

Situation politique des années 1990

     Après la répression dans le sang de « manifestations de la faim » en octobre 1988, le Président Chadli Bendjedid, dit Chadli (1929), élu à la tête du pays depuis 1972, engagea une timide démocratisation du régime. Une multitude de partis politiques se présentèrent aux élections locales de juin 1990 ouvertes au multipartisme. Parmi ceux-ci, le Front Islamique du Salut (FIS) obtint le plus grand nombre de voix.

     L’armée qui se considérait garante des institutions  s’opposa à la légalisation du FIS. Le Président Chadli décida de tenir tout de même des élections législatives, en décembre 1991. Le scrutin majoritaire étant favorable aux Islamistes, ceux-ci remportèrent une écrasante victoire au premier tour.

     En janvier, l’armée démit Chadli de ses fonctions, annula les élections et confia le pouvoir à un Haut Comité d’État (HCE) présidé par un dirigeant historique du FLN rentré de son exil au Maroc, Mohamed Boudiaf (1919~1992). En mars, le FIS fut dissous. Une vague de répression s’abattit sur les Islamistes. Ceux-ci répliquèrent par le terrorisme assassinant plus de 600 personnes dont Mohamed Boudiaf qui fut remplacé à la présidence du HCE par Ali Kafi (1928), en juillet 1992.

*

     L’assainissement de l’économie était devenu une priorité absolue pour le régime ainsi que l’intensification de la répression des oppositions.

     Le général Liamine Zéroual (1941), ministre de la Défense en 1993 puis nommé chef de l’État en janvier 1994 par le HCE, engagea  une lutte sans merci contre le mouvement islamiste qui s’était radicalisé avec la création du GIA (Groupe Islamiste Armé).

     Le GIA lança une vague d’attentats contre les forces de l’ordre, les intellectuels, les journalistes, les artistes, et, à partir de 1993, les ressortissants étrangers.

    Un mouvement de revendication berbère hostile aux militaires comme aux Islamistes, se développait parallèlement en Kabylie.

     Le pouvoir rejeta l’éventualité de négociations avec une plateforme commune composée du FIS, du Front des forces socialiste, du FLN, les principaux partis d’opposition.

     En dépit du boycotte de l’opposition, une très forte participation des électeurs au scrutin  de novembre 1995, porta  le général Zéroual à la Présidence de la République algérienne confirmant sa présence à la tête de l’État. La société algérienne manifestait ainsi sa volonté de voir s’arrêter la violence.

    Malgré les efforts de modération du Premier Ministre, Ahmed Ouyahia (1952), nommé en janvier 1996, qui fit entrer dans son gouvernement des membres de l’opposition modérée (MSI-Hamasi, Mouvement du Renouveau National), puis des différentes  tentatives des gouvernements qui lui ont succédé, les attentats et les massacres continuaient, entraînant une perte de confiance de la part de la population.

     De même, les mesures d’arabisation hâtives décidées en 1998 furent très contestées

     À la suite d’une nouvelle recrudescence des attentats islamistes, de nombreux clans se formèrent au sommet de l’État paralysant les institutions politiques. Liamine Zéroual fut contraint de démissionner.

*

     Le Président Abdelaziz Bouteflika (1937) fut élu à sa succession en avril 1999 et son projet de « Concorde civile » portant sur la restauration de la paix civile, l’ouverture économique et la lutte contre la corruption fut approuvé par référendum par une écrasante majorité.

*****

Bilan de la guerre civile de janvier 1992 à décembre 1997

     Les morts : Dans sa déclaration du 21 janvier 1998, Ahmed Ouyahia (1952), (Premier ministre de l’Algérie de 1995 à 1998, de mai 2003 à mai 2006, puis à nouveau  depuis le 23 juin 2008 dans plusieurs gouvernements successifs), ce bilan serait de 26 000 morts. Le département d’État américain l’estime à 70 000 morts dont 6 à 7 mille en 1997. Amnesty international annonce un minimum de 80 000 morts, tandis que l’opposition algérienne parle de plus  de 100 000 morts. L’Express en a cité 60 000.

     Personnes disparues : Il y aurait eu 3 000 disparus.

     Les victimes : De 1990 à 1999, outre les 100 000 morts, le nombre des victimes est estimé à environ 1 million.

20 000 Islamistes auraient été emprisonnés.

     Les attentats : Le gazoduc (Transmest) a fait l’objet de 3 attentats depuis 1992. Des bombes déposées aussi bien dans la capitale que dans d’autres villes d’Algérie ont fait de nombreuses victimes tout comme les attaques contre les moyens de transports (cars, train, et les faux barrages de police ou de l’armée).

Sources de la documentation : Le Petit Robert des noms propres ; édit. Dictionnaires Robert ; Michel Mourre Dictionnaire d’histoire universelle ; Jean-Pierre Delarge ; édit. Bordas ; Quid, Dominique et Michèle Frémy ; édit. Robert Laffont www.quid.fr

Mohamed FELLAG (1950) – Rue des petites daurades (2001)

FELLAG Mohamed (1950) – C’est à Alger (2002)

Mohamed FELLAG (1950) – L’Allumeur de Rêves berbères (2007)


 

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15 avril 2012

Mohamed FELLAG (1950) – L’Allumeur de Rêves berbères (2007)

Mohamed FELLAG (1950) – L’Allumeur de Rêves berbères (2007)

     Mohamed FELLAG situe son récit à Alger en 1990 où le Front Islamique du Salut (FIS) vient de remporter le plus grand nombre d’élus aux élections locales de juin.

*****

     Il est à peine quatre heures vingt-huit au réveil de Zakaria, le narrateur, quand des bribes de discussion parvenant de l’extérieur le sortent du sommeil. Une vingtaine d’habitants du quartier s’agglutinent en bas, autour du taxi en panne de M. Saïd. Fusent vers le meccano, diagnostiques et conseils des assistants, ponctués de références au bon vouloir divin par Jebbar-l’Islamiste. L’imagination, l’ingéniosité, la solidarité, les solutions de fortune relancent le moteur du véhicule hors d’âge, sous le regard et les appréciations des habitants de la cité tous sur le pied de guerre. Résignés, ils attendent le retour de l’eau, non sans quelques traits d’humour de  la part d’Hakim sur son fauteuil roulant.

*

     Zakaria, 50 ans, journaliste à la rédaction du quotidien « Le Révolutionnaire », l’organe du pouvoir en place depuis l’indépendance du pays, encensaient sans vergogne, dans ses articles, les réalisations du régime. Le zélateur en dissimulait soigneusement les carences. Écrivain, chantre de l’élite gouvernementale, ses récits et ses essais  recevaient sans peine l’approbation éditoriale. L’attaque des autorités par des contestataires du parti sortent brusquement Zakaria de sa torpeur militante. Le voilà qui dénonce violemment la répression sanglante des « manifestations de la faim » d’octobre 1988. Censure de ses ouvrages, mise au placard, lettres de menaces de mort, harcèlement téléphonique, bouleversent son existence d’homme public. La peur le submerge. Elle lui fait adopter un comportement si insensé qu’il provoque le départ de sa femme avec ses enfants. Mis d’office en retraite anticipée, il est libre désormais, ayant pour seules contraintes : remplir ses bassines pendant les horaires fluctuants de distribution d’eau et son réfrigérateur par quelques sorties prudentes dans le quartier. Terré dans son appartement, il noie sa terreur dans l’alcool jusqu’à l’inconscience dont il sort brutalement par d’horribles cauchemars.

*

     Petit à petit, de son balcon, Zakaria  commence à regarder vivre ses voisins, à les saluer, les écouter, à participer à la vie de la cité. Il est repris par l’envie d’écrite un livre, mais ni la fumée du tabac, ni l’alcool n’aident l’écrivain en panne de sujet. Le peuple devient sa matière première. Zakaria commence « d’observer ce microcosme d’humanité avec un appétit nouveau ... glane les minuscules évènements sortant de l’ordinaire par leur teneur étrange, caustique ou dramatique...dresse un fichier d’histoires des gens » de son quartier « laboratoire de toutes les composantes sociales».

*

     Il a trouvé ses personnages : Nasser, le petit technicien du gaz insignifiant qui rejoint Malika, la prostituée, la nuit, quand elle n’est pas « en voyage d’affaires » ; Mokrane, le tenancier de la Méduse bleue, un bar malfamé isolé sur la côte, ouvert pendant les heures du couvre-feu ; Jebbar-l’islamiste qui se réfère à l’intervention d’Allah pour les choses les plus insignifiantes ; les trois barbus qui préparent l’enfer sur Terre sur leur banc de parpaings ; Aziz, l’inventeur génial ; Rose, l’ancienne sage-femme juive qui a voulu rester après l’Indépendance, respectée et protégée de tous ; Hakim sur son fauteuil roulant.

*

     Une nuit, de retour de beuverie, Zakaria croise Nasser, tout tremblant sur le palier. Bouleversé, ce dernier lui confie avoir reçu une lettre de menaces de mort. L’écrivain tient son héros. Il tient son histoire ...

*****

     Un message signé ORION, du 29/10/07, rapporte une interview de FELLAG intitulée « Le rire, c’est le costume du désespoir », à la question :

           « Dans L’Allumeur des rêves berbères, vous dressez le portrait de personnages qui recherchent dans les extrêmes un exutoire à leur peur. Le peuple algérien ressemble-t-il à ces personnages ? »

Mohamed FELLAG répond : 

 « Les Algériens sont comme tous les peuples du monde. Ils vivent en fonction des réalités socio-politiques qui les entourent. Mes personnages sont des sortes de losers, des désaxés que leur environnement a cassés. Leurs rêves, leurs avenirs et leurs amours ont été brisés. Et ces deux premières années de la naissance de la violence en Algérie les poussent à leur extrémité inconsciente, conditionnée par leur culture et par l’éducation qu’ils ont eues. Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est la mécanique intellectuelle que ces personnages produisent pour continuer à exister. Quand on est dans une situation extrême, le cerveau s’emballe et essaie de trouver des solutions. Comment rester vivant si on est menacé ? Comment être encore là demain ? Comment faire vivre ma famille ? »

http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=62305

 L’Allumeur de Rêves berbères est paru en 2007, chez J.C. Lattès

 FELLAG Mohamed (1950) – C’est à Alger (2002)

http://colinecelia.canalblog.com/archives/2012/04/04/23935188.html

 Mohamed FELLAG (1950) – Rue des petites daurades (2001)

http://colinecelia.canalblog.com/archives/2012/03/24/23845042.html

Contexte politique en Algérie de 1990 à 1999

http://colinecelia.canalblog.com/archives/2012/04/26/24108833.html


4 avril 2012

FELLAG Mohamed (1950) – C’est à Alger (2002)

FELLAG Mohamed (1950) – C’est à Alger (2002)

 

     Le recueil de nouvelles de FELLAG, C’est à Alger, nous immerge dans la tragédie algérienne du dernier quart du XXe siècle.

*****

 La théorie des dominos 

      Bâb-El-Oued, une nuit froide de décembre 1975, des nervis attirent Mourad dans un guet-apens. Enlevé, conduit dans des locaux sordides, Mourad est interrogé, menacé, malmené, insulté et objet de l’humour sadique de tortionnaires aussi bêtes que cruels. Persuadé être la victime innocente d’une erreur, Mourad apprend que son crime est d’avoir ri à une plaisanterie anodine d’un inconnu, sur le Président algérien (voir contexte 1). Le malheureux est jeté dans une cellule des sous-sols glacés et sombres de l’immeuble. L’endroit est déjà occupé par un être famélique, enfermé là depuis une douzaine d’années, sur un motif aussi futile.

 *****

 Le Nègre de midi 

      Farid est un marginal, aux yeux de tous. Artiste-peintre autodidacte, voilà presqu’un an qu’il consacre tout son temps à la réalisation du portrait d’une jeune fille aperçue dans la rue. Chaque touche de couleur, chaque trait de la miniature concentrent tout ce qu’il est capable de donner, d’imaginer, d’aimer, d’espérer. Un après-midi d’août 1992, alors que le tableau achevé est enfermé dans la niche creusée au coin de la terrasse, que la ville est paralysée par la chaleur torride, une fillette l’informe que le « Nègre de midi » demande à le voir...

 *

     Ce conte offre une ouverture sur l’imaginaire, l’irrationnel. Il nous propose une réflexion sur l’universel et l’intemporel de l’art et de la culture. Il nous invite à méditer sur la vie, la mort, l’éternité, sur le passé, le transitoire du présent, aussi cruel et fou qu’il soit. L’imaginaire est l’échappée du puits sans fond du désespoir, de la résignation, de l’oubli, de l’interdit. L’imaginaire est l’Oiseau de paradis aux ailes magnifiques, qui plane, inaccessible, au-dessus des chars, des hélicoptères et des hordes noires.

 *****

La balle 

      Alger est en état de siège. Un officier s’écroule, la tête fracassée par une pierre lancée d’un toit. La provocation déclenche les tirs de riposte de l’armée qui affronte les Islamistes place des Martyrs.

      Face à face, deux amis d’enfance se reconnaissent, Kamel le chef des barbus, pistolet braqué sur Nordine. Trop tard ! Nordine, le soldat, vient précisément d’ajuster son tir. « Le temps suspend son vol. »

      Amis d’enfance, d’adolescence, de jeunesse, partageant joies et épreuves, séparés seulement par l’opportunité qu’ils ont eu de se sortir de l’insécurité matérielle, l’un dans un camp, son ami dans l’autre. Le destin direz-vous!

      Quoi d’autre ?

      Nordine aussitôt abattu par le snipper provocateur.

      Deux vies évoquées en durée balistique et abrégées, pour..., pour des causes qui ne sont pas les leurs : celles d’Islamistes radicaux algériens, saoudiens, iraniens, afghans, soudanais ; celles de généraux carriéristes, indifférents au coût humain de leur stratégie ; celles d’hommes d’affaires, de grosses affaires, auprès desquelles que représentent deux vies ?

 *

      FELLAG, alterne l’évocation du drame avec l’écoulement de la minute fatidique, qu’il étire, prêtant à la balle une conscience et une résistance à l’absurdité de la scène, dans une lutte tragi-comique, du chargeur à la cible. Paradoxalement, ce procédé, donne vie à l’action de mort décrite dans cette nouvelle concise et poignante datée de juin 1991.

 *****

 Allô !

      Dès que la maisonnée est endormie, réfugiée sur le balcon de l’appartement, jusqu’au premier appel à la prière du lever du jour, une femme téléphone à Samir, l’homme qu’elle aime.

      La chronique de sept monologues adressés à un correspondant compréhensif, patient et taciturne révèle, au fil des nuits, la personnalité de Samia et la cause de ses appels clandestins. Malgré des études supérieures, une formation juridique et une expérience professionnelle, cette jeune femme cultivée est recluse par ses frères et beaux frères acquis à l’Islamisme.

      Depuis le fond des âges, sort absurde et injuste accordé au fait d’être née femme, qui la condamne à rester cloitrée sous surveillance avec ses sœurs et belles-sœurs, guettée par l’effrayante perspective d’un mariage arrangé.

      Faisant fi du couvre-feu, dans la nuit de décembre 1997, des ombres discrètes glissent le long des murs, des familles terrorisées tentent d’échapper à la horde islamiste et l’écho de la chasse infernale parvient jusqu’au coin de balcon où se tapit Samia.

 *****

Alger-New York 

      Hocine « avait l’insouciance et l’inconscience d’une génération que la politique dégoûte au plus haut point parce que c’est un truc de bourgeois ou de pouvoir, honni de naissance dans les quartiers d’où il vient. »

      Hocine tentait de vivre, tout simplement ! Il fallait se débrouiller, évidemment ! Il avait un petit trafic lucratif d’importations illégales de produits de première nécessité et avait un don pour dégoter les objets les plus invraisemblables afin de satisfaire les désirs inhabituels d’un client.

      L’existence d’Hocine se compliquait depuis cinq ans que la guerre civile s’étendait sur l’Algérie. Rentrer avant le couvre-feu, ruser avec les interdits s’ajoutaient aux problèmes de logement, de chômage et de pénurie.

       N’avait-il pas, du renfoncement d’une porte, assisté impuissant à l’exécution d’un homme par un commando islamiste ? N’a-t-il pas senti mourir dans ses bras une fillette ensanglantée, victime d’un attentat à la bombe particulièrement meurtrier ?

      Le Rouquin, son ami philosophe, Malik, l’ingénieur du temps, son copain Zaïd ont été massacrés un à un, et … Farida, son amour, égorgée avec sa famille dans leur appartement. L’étau se serrait sur lui.

      Que lui restait-t-il ?

      La mort ou l’exil !

 *

      Le récit fait un va et vient entre les derniers mois de 1995 décisifs d’Hocine à Alger et les jours qui précédèrent l’attentat du 11 septembre 2001, à New York. Le « rêve américain » concrétisé par le froid, la faim, la misère, la solitude prenait alors fin, car, rattrapé par l’horreur qu’il avait cherché à fuir, Hocine est devenu un suspect aux États-Unis. Terroriste potentiel, il est arrêté…

*****

     Ces nouvelles oscillent entre fantastique et réalité. FELLAG raconte l’histoire individuelle de héros pris dans l’engrenage des problèmes socioculturels, empêtrés malgré eux dans les contradictions de la réalité algérienne et victimes de causes dont les enjeux les dépassent.

      La force de ces textes est de suggérer, sans pathos, le contexte dans lequel les personnages évoluent. L’éventail des thèmes abordés nous fait découvrir en filigrane les réalités pudiquement cachée sous les termes d’années noires.

      FELLAG-homme-de-théâtre se profile derrière FELLAG-écrivain dans l’art de planter sobrement le décor, de mettre en scène ses héros, par la clarté du texte et  la vie qu’il a su donner aux cinq récits.

Mohamed FELLAG (1950) – Rue des petites daurades (2001)

 Mohamed FELLAG (1950) – L’Allumeur de Rêves berbères (2007)

Contexte politique en Algérie de 1990 à 1999

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