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24 juillet 2011

QUI A DIT et ÉCRIT ? «...ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. »

QUI A DIT et ÉCRIT ?

 «...ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. »

Extrait des Œuvres complètes, Tome 1er, Sermons, Avent – Carême – Fêtes et Dimanches de Jacques Bénigne BOSSUET (1627~1704) édition de 1836 - Google livres pages 515 et 516 dans le chapitre sur « La justice »

« ... Je parle premièrement à tous les hommes, et je leur dis à tous de la part de Dieu : O hommes, quels que vous soyez, quelque sort qui vous soit échu par l’ordre de Dieu dans le grand partage qu’il a fait du monde, soit que sa providence vous ait laissé dans le repos d’une vie privée, soit que vous tirant du pair, elle ait mis sur vos épaules avec de grandes charges, de grands périls et de grands comptes à rendre : puisque vous vivez tous en société sous l’empire suprême de Dieu, n’entreprenez rien les uns sur les autres, et écoutez les belles paroles que vous adresse à tous le divin Psalmiste : Si vere utique justiciam loquimini,recto judicate, filii himinium (Ps LVII .1)[1] : ‘’Si c’est véritablement que vous parlez de la justice, jugez donc droitement, ô enfants des hommes.’’

Permettez-moi chrétiens,de paraphraser ces paroles, sans me départir toutefois du sens littéral, et de vous dire avec David : O hommes, vous avez toujours à la bouche l’équité et la justice ; dans vos affaires, dans vos assemblées, dans vos entretiens : on entend partout retentir ce nom sacré ; et si peu qu’on vous blesse dans vos intérêts, vous ne cessez d’appeler la justice à votre secours : mais si c’est sincèrement et de bonne foi que vous parlez de la sorte, si vous regardez la justice comme l’unique asile de la vie humaine, et que vous croyiez avoir raison de recourir quand on vous a fait tort, à ce refuge commun du bon droit et de l’innocence, jugez-vous donc vous-mêmes équitablement, et ne vous laissez pas aveugler par votre intérêt ; contentez-vous dans les limites qui vous sont données, et ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. »        



[1] Autres traductions : d’après les textes originaux par l’abbé A. CRAMPON chanoine d’Amiens La Sainte Bible (Société de St Jean l’Évangéliste Desclée et Cie, Édit. Pont. PARIS – TOURNAI – ROME

Ps. 58 Hymne de David pages 716 et 717

 « Est-ce donc en restant muets que vous rendez la justice ?

Est-ce selon le droit que vous jugez, fils des hommes ?

Non : au fond du cœur, vous tramez vos desseins iniques.

dans le pays vous vendez au poids la violence de vos mains.

 

en notes : LVIII. En restant muets. litt. mutisme. LXX ET Vulg., parlez-vous vraiment eslon la justice ?  - Vous jugez, fils des hommes. Ou bien : vous jugez les fils des hommes.

Vous vendez au poids (litt. vous pesez la violence de vos mains LXX et Vulg. Vos mains tissent l’injustice.

 

Dans La Sainte Bible traduite en français sous la direction de l’École biblique de Jérusalem aux Éditions du Cerf 29, boulevard Latour-Maubourg PARIS 1961

Psaume 58 (57) Du maître de chant. « Ne détruis pas. » de David. Miktam.

« Est-il vrai, êtres divins, que vous disiez la justice,

que vous jugiez selon le droit les fils des hommes,

Mais non ! de cœur vous fabriquez le faux,

de vos mains, sur terre, vous pesez l’arbitraire. »

 

en notes :‘’êtres divins’’ corr. (litt. ‘’dieux’’) ; ‘’en silence’’ hébr. – L’expression est appliquée ici aux juges et aux princes.

 

 

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