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5 juin 2011

Louis-Ferdinand CÉLINE (1894~1961) - BIOGRAPHIE - BIBLIOGRAPHIE

Louis-Ferdinand CÉLINE (1894~1961) - BIOGRAPHIE -BIBLIOGRAPHIE

 

        CÉLINE, de son vrai nom Louis-Ferdinand DESTOUCHES, est né à Courbevoie en banlieue parisienne en 1894. Son père était employé au service de la correspondance dans une compagnie d’assurance et sa mère possédait un commerce de dentelles. Ses parents ne s’entendent guère et connaissent d’incessants problèmes financiers. L’enfant trouvera soutien et réconfort auprès d’un oncle et de sa grand-mère maternelle dont il choisira le prénom comme pseudonyme en 1932.

Il passe son certificat d’études, quitte l’école, effectue des séjours en Allemagne et en Angleterre, avant d’être placé comme apprenti dans divers commerces.

Il s’engage dans la cavalerie où il deviendra maréchal des logis. Il a 20 ans en août 1914, quand la guerre éclate. Il est blessé au bout de 3 mois et est démobilisé l’année suivante. Cette expérience fera de lui un pacifiste acharné.

Il fait une courte expérience conjugale en Angleterre.

De 1916 à 1917, il s’embarque pour l’Afrique de l’Ouest où  il est surveillant de plantation pour une compagnie forestière. De santé fragile et déçu de ne pas avoir fait fortune, il rentre en France à la fin de la guerre.

Profitant des mesures prises en faveur des anciens combattants, il passe son baccalauréat en 1919 et s’engage dans des études de médecine au cursus accéléré de 5 ans.

En 1919, il épouse la fille d’un professeur de médecine.

Après sa thèse, il entre à la S.D.N., à la section d’hygiène, à Genève. Ce poste l’amène à faire de nombreux voyages. Il s’intéresse à la médecine du travail aux États-Unis. Il découvre New York et les usines Ford de Detroit.

Il divorce en 1926 et vit avec une danseuse américaine Élisabeth Craig.

En 1928, il s’installe à Clichy où il ouvre un cabinet privé puis travaille au dispensaire municipal.

En 1932, son père  meurt, il fait paraître chez Denoël, Voyage au bout de la nuit.

En 1933, Élisabeth Craig rompt avec lui et retourne définitivement aux État-Unis.

En 1936, c’est la parution de Mort à crédit qui est reçu fraîchement.

Il rédige ensuite Casse-pipe, un roman de l’expérience militaire qui paraîtra en 1949.

Il compose des arguments de ballets, des essais théâtraux, des synopsis de films et surtout des pamphlets connus pour leur violence : Mea Culpa en 1936 qui s’attaque surtout au communisme soviétique, et pour leur antisémitisme ordurier : Bagatelles pour un massacre en 1937, L’École des cadavres en 1938  où est affirmée sans ambiguïté son admiration pour Hitler et enfin nettement pro allemands avec Les Beaux Draps, ainsi qu’une longue série d’articles favorables à la politique de Vichy.

En 1943, il épouse Lucette Almanzor, une danseuse rencontrée en 1935 qui l’accompagnera jusqu’à sa mort.

En 1944, paraît la première partie d’un nouveau roman rédigé pendant la guerre, Guignol’s band, et dont la seconde partie sera publiée de manière posthume en 1964, sous le titre Pont de Londres.

Au lendemain du débarquement allié, CÉLINE, accompagné de sa femme,  suit Pétain et ses collaborateurs à Sigmaringen, parvient, en 1945, à rejoindre Copenhague au Danemark où il a mis de l’argent en sûreté. Il est extradé pour ses activités collaborationnistes par la France et est incarcéré pendant deux ans. Il sera libéré en 1947 et restera en exil au Danemark. À la suite d’une amnistie, il rentre en France, en 1951, mais est condamné à l’indignité nationale et à la confiscation de ses biens.

Il s’installe à Meudon où il ouvre un nouveau cabinet médical et revient à l’écriture.

Il raconte ses années d’errance et règle ses comptes dans Une féerie pour une autre fois qu’il publie en 1952. En 1954, c’est la publication de la seconde partie de Féerie sous le titre de Normance, et de l’interview imaginaire où il aborde quelques points de sa poétique, Entretiens avec le professeur Y.  Les critiques et le public lui restent hostiles et le boudent.

En 1957, paraît Un château l’autre qui retrace l’épisode peu glorieux de Sigmaringen qui rencontre le succès. Mais Céline reste un auteur sulfureux.

Il poursuit le récit de ses tribulations allemandes dans Nord (1960) et dans Rigodon (posthume 1964).

Dans ces derniers romans, il apparaît sous son vrai nom et dans des circonstances réelles transposées par l’imaginaire.

Lien pour consulter le message sur Voyage au bout de la nuit (1932)

À voir à propos de Céline et son œuvre, son antisémitisme, sa collaboration et son attitude après son retour en France, la vidéo publiée le 17 oct. 2011 par Arteplus7 : Le procès Céline

 ainsi que Les entretiens à Meudon ( en 2 parties) sur la même chaîne

1ère partie

2ème partie

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