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8 avril 2011

La Vie fantôme - Danièle SALLENAVE (1940)

La Vie fantôme 1986

Danièle SALLENAVE (1940)

http://colinecelia.canalblog.com/archives/2011/04/08/19525210.html

Une ville moyenne indéterminée est le théâtre d’un adultère.

Le roman comporte trois parties. L’histoire recouvre les années 1970 sur 5 ans avec une précision chronologique déstructurée dans laquelle on se retrouve cependant parfaitement,. La météo est prise en compte, parfois sans date.

La première scène et la dernière scène du roman sont des scènes de lit dans lesquelles il n’y a aucun détail obscène.

L’amour est organisé, programmé l’après-midi, au goûter. La femme est dans la dépendance totale, aliénée au temps. Elle se sent seulement elle-même et épanouie, dans ces moments. Elle n’éprouve aucune révolte face à cet état de  fait . Paradoxalement, lui est heureux de rentrer chez lui.

Cette situation entraîne des problèmes matériels pour les appels téléphoniques (à une époque sans téléphone portable), nécessite une boîte aux lettres pour la correspondance (elle sera peu utilisée), des aménagements pour la location de la villa des vacances de façon à rester à proximité l’un de l’autre et à s’entrevoir.

Ni l’un ni l’autre n’a la vocation pour son métier. Lui est professeur de lettres et elle est bibliothécaire dans le même lycée. Leur profession ne les absorbe pas.

La deuxième partie du récit est un flash-back dans les années 1950 dans lequel leur rencontre, leurs études et leur choix professionnel sont évoqués. La seule manière de se retrouver se situe autour des livres. Ils ont peu d’amis. Ce qu’il y a entre eux est « l’entente » malgré certaines bourdes de Pierre qui parallèlement, depuis 10 ans, vit heureux en ménage avec son épouse Annie.

Dans la troisième partie, ils auront un très court épisode de vie commune, trois jours, entre Lille et la Belgique.

Laure, qui n’a pour ainsi dire pas d’ami, ira au mariage de son cousin et aura à cette occasion un regard sur la famille. Pierre, qui n’a pas d’amis non ,plus fait cependant des confidences à son beau-père puis à un vieux professeur ,mais les uns et les autres sont dans l’impossibilité de communiquer.

Les amants vont être séparés par la maladie.  Ils se retrouveront dans la même villa où Annie, la femme de Pierre, reviendra d’une absence plus tôt que prévu. Laure devra fuir. Humiliée, elle prend conscience de « la vie fantôme ».

Le roman a une fin ouverte sur … rien. On note le rôle joué par la moustache que porte Pierre au cours de ces retrouvailles et que Laure n’a pas remarquée.

Les Portes de Gubbio (1980)

http://colinecelia.canalblog.com/archives/2011/04/08/18986358.html

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